Pièces pour le concert

There is no speech without music (1993) pour flûte à bec alto et bande magnétique (durée : 15 min.).

Le flûtiste joue la pièce sans aucune interruption; pour ce faire il utilise la technique du souffle continu.
La bande sonore est diffusée par un casque de walkman porté par le flûtiste autour du cou.
La flûte à bec est préparée de manière à avoir un son doux et feutré qui puisse se mêler à celui qui est produit par le casque du walkman.

There is no speech without music met en scène l’affrontement symbolique entre folklore et musique dite « sérieuse ». Chaque élément de la pièce pouvant être lu soit comme l’affirmation, par le folklore, de son « sérieux », soit comme le secret désir de la musique « sérieuse » d’être véritablement vécue comme un folklore, There is no speech without music suggére en fin de compte que l’opposition des deux termes ne résiste pas à l’analyse.

La pièce, très douce, refuse la surenchère sonore actuelle.